Pangloss enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie. Il prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monsieur le baron était le plus beau des châteaux, et madame la meilleure des baronnes possibles.
"Il est démontré, disait-il, que les choses ne peuvent être autrement: car tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin. Remarquez bien que les nez on été faits pour porter des lunettes; aussi avons-nous des lunettes. Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses. Les pierres ont été formées pour être taillées et pour en faire des châteaux; aussi monseigneur a un très beau château: le plus grand baron de la province doit être le mieux logé; et les cochons étant faits pour être mangés, nous mangeons du porc toute l'année. Par conséquent, ceux qui ont avancé que tout est bien ont dit une sottise: il fallait dire que tout est au mieux."
Cal que indique què m'ha atret d'este fragment que Voltaire posava en boca de l'ensenyant? El paralel·lisme entre l'ingenuïtat de Candide i la nostra societat és aplastant. Ens arribem a creure el que passa al nostre voltant només perquè té lògica lèxica, o perquè entra dins de les normes del sistema. I ens deixem donar pel cul fins a la sacietat com si no es poguera fer res més que creure's que les pedres estan fetes per a construir castells. Deixeu-me ser un poc dràstica. No sé per què, però jo ens veig tots a òsties d'ací no res.
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